Démarche artistique
Par mes nombreuses expériences de travail comme guide-interprète et plongeur scientifique, je trouvais que par mes images, j’avais un prétexte incroyable pour faire de l’éducation avec le grand public.
Mon côté communicateur scientifique tente de faire comprendre l’importance et la beauté des richesses naturelles de chez nous, celles que l’on oublie trop souvent. C’est le scientifique et l’artiste qui se côtoient, présentant la nature dans toute sa splendeur et expliquant son fonctionnement sans tenter de convaincre. J’aime penser qu’en créant les plus belles images, les gens se laisseront inspirer et convaincre par euxmêmes. Ma démarche artistique se traduit dans le rappel de la simplicité du monde, en nous ramenant sur un pied d’égalité avec ces êtres qui, sans n’avoir rien demandé, payent le prix de l’humanité.
Le scientifique analyse les comportements, essai de prédire le prochain mouvement. Il est fasciné par les interactions entre les animaux. Il explique aussi, il partage ses connaissances. Sur les réseaux sociaux, dans ses expositions, dans ses livres, les images sont toujours accompagnées d’une histoire ou d’un fait intéressant sur l’espèce. L’artiste, lui, observe. Il s’imprègne du moment en sortant lorsque les lumières sont les plus belles. Il tente de faire des images colorées au maximum pour attirer l’oeil et montrer la nature dans toute sa splendeur. Il utilise également les flous et la profondeur de champ pour mettre en valeur ses sujets. Il se baisse, s’allonge au sol, pour être au même niveau que son sujet. C’est une marque de respect, mais également une manière de voir le monde d’égal à égal.
Les rencontres animalières que je fais, peu importe l’animal, me permettent de vivre une connexion parfois éphémère, figée dans le temps et d’autres s’étalant sur plusieurs jours. Un harfang, qui décollait lorsque je me trouvais à plusieurs centaines de mètres, qui vient se poser de lui-même tout juste à mes côtés. Deux semaines à s’apprivoiser pour qu’il m’accorde sa confiance. Il suffisait d’observer, de comprendre, d’attendre et de respecter son rythme.
Croiser le regard d’un animal, obtenir sa confiance, vivre un peu de son intimité, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse m’offrir. Cette connexion, cette fascination, cette admiration que j’ai pour eux, c’est ce qui me fait vivre mes plus grandes et belles émotions : parfois des rires, parfois des larmes et même parfois un peu d’amour. Ces émotions, j’aimerais que tous et chacun puissent les vivres également. Qu’elles leur fassent autant de bien qu’à moi. La photo, c’est un prétexte pour créer ces rencontres, mais c’est aussi une manière d’amener ces moments forts chez les gens, partager ce bonheur que je vis à chaque rencontre.
Toutes les images de cette exposition sont disponibles en impression sur papier beaux-arts. Vous pouvez passer votre commande dans ma boutique en ligne juste ici
Derrière l’objectif, une histoire pour chaque images…
Breach dans la vague
J’ai l’habitude de prendre des images le plus tard possible en fin de journée, alors que le soleil descend vers l’horizon et que les couleurs orangées, éclatantes, brillent de mille feux sur la surface du Saint-Laurent. J’adore ces couleurs, cette chaleur. Par mauvais temps, l’ambiance est tout autre, et pourtant, elle permet de documenter la vie des baleines. Qu’il fasse nuit, jour, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente les baleines doivent revenir en surface pour respirer. C’est la caractéristique même des mammifères: elles ne peuvent rester éternellement sous les eaux. Alors même, comme lors de cette journée, les vagues sont énormes et que la pluie arrose le fleuve, il faut s’accrocher et prendre le large. Les baleines y seront, comme toujours. Et ce contraste, je l’aime. Elles sont fortes, rien ne leur fait peur.
La saison qui a tout changé
Alors que je venais de vivre, à ce moment-là, la plus belle soirée de ma vie au large de Tadoussac avec les baleines à bosse, je ne savais pas encore ce que cette saison sur l’eau allait nous réserver. Un été record par rapport au nombre de baleines à bosse présente dans le secteur, et des baleines très actives nous démontrant très souvent des prouesses spectaculaires : sauts, coups de nageoires, coups de queue, tête sortie hors de l’eau, roulade sur le ventre dans les algues etc. Cette soirée, c’était le début d’un souvenir. Le souvenir de mon plus bel été à vie.
Queen dans le soleil couchant
Souvenir d’une soirée magique au large sur le Fleuve, alors qu’un groupe de 3 baleines à bosse plongeait ensemble à la recherche de nourriture dans une lumière et des couleurs plus que magnifique de fin de journée. Sur cette image, on y aperçoit Queen qui plonge vers les profondeurs, allant rejoindre TicTacToe qui venait elle, tout juste d’amorcer sa descente. Il n’est pas rare d’observer les baleines à bosse chasser en groupe. Ce sont des animaux très intelligents qui communiquent et qui s’entraident.
Le Petit Rorqual
Voici l’une de mes images favorites prise au fil des dernières années… Le petit rorqual est de loin l’espèce de baleine que l’on peut voir le plus ici dans la région! Ce sont généralement les premiers arrivés et les derniers partis. Ils sont ici en grand nombre et on peut aussi bien les observer en bateau que tout près du rivage. Ce sont des animaux très rapides qui passent la plupart de leurs temps à chasser. Bien qu’ils soient très communs, j’ai peu d’images de petits rorquals. Ils sont extrêmement dur à photographier puisqu’ils sont imprévisibles et très rapide. Je suis très heureux d’avoir enfin réussi une image d’un petit rorqual en alimentation de surface. On voit très bien l’eau qui s’écoule à travers ses fanons, gardant la nourriture coincée dans sa bouche, et la gorge rose, signe d’une activité physique intense! En effet, cette couleur est dû à la grande circulation sanguine dans sa gorge lorsqu’il est en chasse. Et que rêver de mieux que ce ciel dans les mêmes teintes pour mettre en valeur cet animal sublime!
Saut dans la pénombre
À ce moment de la journée, le soleil était déjà couché depuis quelques minutes. Cependant, depuis l’arrière de l’horizon, il continuait d’éclairer faiblement les paysages marins au large des Bergeronnes. Alors que nous quittions le site d’observation pour rentrer vers la maison, cette baleine à bosse est sortie de nulle part pour venir nous dire un dernier au revoir… Bonne nuit baleine! On se revoit demain !! On ne sait pas exactement pourquoi les baleines sautent. Plusieurs hypothèses existent : Pour communiquer entre-elles, pour chasser, pour délimiter leur territoire etc.. Peut-importe, ce spectacle reste saisissant, on ne s’en lasse jamais. Qu’elle force, qu’elle grandeur !
Le cormoran et l’arc-en-ciel
Celle-là, ce n'est pas une photo que j'aurais pu prévoir ou imaginer... Lors d'un très court passage à Saint-Irénée, un arrêt à la biscuiterie artisanale Chez Léon et Lily s'imposait. Judicieusement placé tout près du fleuve, j'ai pu y apercevoir cet arc-en-ciel au loin. Dans le milieu de l'eau, un cormoran se reposait sur une roche. Je me suis tout de suite dit que je devais trouver un moyen de le placer en avant plan. Je n'étais pas du tout habillé en mode photo.. c'est donc en CROCS que je suis descendu dans le sable et la boue de marée basse en cherchant le meilleur angle possible pour obtenir cette image... et je l'adore!! Ça valait amplement la peine de me mouiller les pieds pour le reste de la journée…
Phoquie - Le Phoque commun
Lui, c'est Phoquie! J'ai pu passer quelques jours avec lui alors qu'il revenait au même endroit à différents moments pendant une bonne semaine. En général, il avait tendance à s'installer dans des creux ou crevasses, ce qui ne donnait pas d'arrière-plan très intéressant pour la photo ! Cette fois-là, il dormait au sommet d'un rocher. J'ai donc saisi ma chance et ai attendu de longues heures, pendant qu'il dormait, dans l'espoir que de belles couleurs sortent un peu après le coucher du soleil. Une trentaine de minute après que le soleil ai passé l'horizon, le ciel s'est illuminé d'un lumière douce et rosée. Ce moment à duré tout au plus quelques minutes et j'ai vraiment été chanceux qu'il ouvre les yeux à ce moment-là pour quelques secondes.
Mouette à l’horizon
Loin au large sur le fleuve, le coucher de soleil est incroyable. Je me retourne vers la rive-nord et j'aperçois ces milliers de silhouettes voler devant ces superbes nuages illuminés par les derniers rayons du soleil. Ce sont des mouettes de Bonaparte et des mouettes tridactyles. L'une d'elles est un peu isolée du groupe, j'en profite pour créer une image épurée, qui met en valeur l'environnement magique dans lequel nous nous trouvions.
Le bécasseau et les vagues
Voici un bécasseau violet, seule espèce de limicole passant l’hiver avec nous, qui tentait maladroitement de tenir sur les rochers glissants à travers les vagues pour se trouver un peu de nourriture. Je me suis fait mouiller mais je crois que ça en valait la peine ! Cette image a été prise juste ici, au Quai du traversier des Escoumins !
Covid la jeune baleine à bosse
Le baleineau de Tic Tac Toe est vraiment drôle à voir aller ! Il est très actif, beaucoup plus que les baleines adultes. Parfois, les grandes, dont sa mère, partent vers les profondeurs de longues minutes et lui reste seul à la surface pour explorer et rester actif. À la manière d'un chiot, il semble joueur et en pleine découverte de son environnement. On dirait qu'il expérimente différentes choses pour prendre conscience de ce qu'il peut faire avec ses longues nageoires et son corps démesurément grand (bien qu'encore petit pour une baleine à bosse !). Il est aussi très curieux, je l'ai vu à quelques reprises s'approcher des bateaux pour les observer. Pendant toute la saison, ils nous ont fait vivre de fortes émotions en se donnant fréquemment en spectacle !
Siam, la légende
Voici une image très spéciale pour moi… ce n’est pas seulement un saut de baleine à bosse, phénomène déjà rare, c’est un saut de Siam, une véritable légende dans le Saint-Laurent ! Siam est la toute première baleine à bosse à avoir été identifié dans l’estuaire, et ce en 1981. En plus, il s’agit d’un mâle, chose rare ici puisqu’il n’y a pratiquement que des femelles. Tout le monde le connaît dans la région, mais je n'avais pas eu souvent la chance de l’observer… et certainement pas dans ces conditions. La lumière de fin de journée était parfaite, les couleurs du ciel et les petits nuages magnifiques, et Siam, qui s’élance hors de l’eau dans ce décor de rêve… Quelques larmes ont coulé durant ce moment magique qui ne se vit qu’une seule fois.
Phoques gris
Lors de ma toute première sortie sur l'eau de l'année, c'était encore le début de saison et il n'y avait pas beaucoup de baleines. En revanche, nous avons eu la chance de croiser un énorme banc de phoque gris grâce à l'œil aiguisé de notre capitaine. Ce n'est pas très fréquent de voir les phoques gris se déplacer en groupe, par centaines, et c'est un spectacle très impressionnant. Ces deux-là ont nagé relativement près de nous dans le soleil qui se couchait, et je crois que c'est la plus belle image de phoque que j'ai réussi à prendre de ma vie, malgré le fait que j'en vois presque tous les jours !
Saut de Queen
Je me trouvais au large de Bergeronnes, quelques baleines à bosse étaient présentes dont la fameuse Queen (H858), ma baleine préférée. Elle nous à offert cette soirée-là, le plus beau spectacle et le moment le plus fort de ma vie que j’ai pu vivre avec les baleines du Saint-Laurent. Après avoir effectué de nombreux coups de nageoires dans une lumière cuivrée magnifique, elle a effectué de nombreux sauts. Dans son élan, elle avançait en sautant avant de ressortir à tout juste quelques mètres de moi qui se trouvait à l’arrière du bateau. Que d’émotions fortes ! Je me suis retrouvé détrempé mais avec un souvenir absolument incroyable Vous pouvez visionner cette vidéo dans laquelle j’y raconte l’histoire complète.
Bécasseau
L’hiver se finissait tranquillement, ça sentait l’automne ! Une odeur un peu terreuse, avec un fond frais. En regardant autour de moi, j'aperçois quelques feuilles qui commencent tranquillement à jaunir. C'est arrivé soudainement, durant la nuit. J'étais très heureux, l'automne étant ma saison favorite. Et qui dit automne dit migration ! Dans les premiers migrateurs à arriver ici, il y a bien entendu les limicoles ! Ces tout petits échassiers avec lesquels j'adore passer du temps après chaque été ! Je me suis donc rendu près du fleuve, sur une plage où j'ai l'habitude d'aller et ils étaient bien là! Un petit groupe composé de bécasseaux minuscules, bécasseaux semipalmés et pluviers semipalmés. J'ai profité de la magnifique lumière de fin de journée pour capter cette image d'un bécasseau qui se nettoyait tranquillement.
Le Souffle du commun
Alors que le soleil se couche et que la brume commence à envahir le Saint-Laurent, ce rorqual commun prend quelques respirations en surface, près de la rive, avant de repartir vers les profondeurs. À titre informatif, cette baleine est le deuxième plus gros animal ayant vécu sur terre après la baleine bleue. Jusqu'à 20 mètres de long pour les plus gros !
Le jeune phoque
J’ai été chanceux de croiser ce très jeune phoque commun dans la Baie des Pilotes, aux Escoumins. C’était la première fois que je pouvais voir un jeune sur la rive et d’aussi près ! Il était vraiment très mignon et semblait se reposer. Selon l’avis d’experts à qui j’ai parlé, il aurait environ 3-4 semaines et ce serait l’âge ou il viendrait tout juste d’être laissé à lui-même! Dans les jours qui ont suivis, j’ai pu observer à nouveau un jeune qui se promenait dans les alentours mais cette fois dans l’eau. Peut-être s’agissait-il du même individu! Dans tous les cas, si vous croiser un jeune phoque sur la Berge, il n’est pas en danger. Il y est pour se reposer et reprendre des forces avant de retourner apprendre à chasser. Il n’a pas besoin d’aide pour retourner à l’eau! Mieux vaut le laisser tranquillement dormir :)
Queen et le Haut-Fond-Prince
Voici mon image favorite tirée de ma rencontre extraordinaire avec cette baleine à bosse, Queen. C'était juste avant les sauts, alors qu'elle donnait des coups de nageoires pectorales à la surface. La lumière était magnifique et c'est grâce à notre capitaine hors-pair, Cyril, qui a su judicieusement placer le bateau pour avoir cette lumière et le Phare du Haut-fond-Prince en arrière-plan. L'eau semble nappée la baleine de cette douce couleurs dorée. J'adore ça...
Eider
C’était une journée grise et pluvieuse. Le genre de journée où les nuages sont si épais qu’à midi, on croirait être le soir. J’aime ces journées-là. Ce sont mes préférées pour enfiler mes waders et aller me promener à marée basse. J’ai entrepris d’avancer dans l’eau froide et les algues glissantes qui se découvrent dans la baie à marée basse. J’avais laissé mon imperméable dans la voiture, car malgré l’épaisse couche de nuages et la pluie, il faisait très chaud. Avec rien d’autre que mes waders, une casquette et un t-shirt pour me protéger, j’étais détrempé jusqu’à la peau ! Mais j’étais bien. La baie était particulièrement tranquille cette journée-là. Après avoir marché durant 2 heures, mouillé comme jamais, il commençait à être temps de rentrer. Puis, sur le chemin du retour, j’aperçois, entre deux rochers, posé sur les algues, une grosse tâche blanche. De loin, je pense tout d’abord à un Goéland. Mais je me rends vite compte que c’est un oiseau à la carrure plus imposante ! En m’approchant, je reconnais un Eider à duvet. Nous sommes en période de mue. Certains eiders ont de la difficulté à voler pendant ce moment crucial. Il arrive donc de les retrouver dans les baies, à l’abri des prédateurs, en attente de retrouver toutes leurs facultés.
Le couple de Macareux
J'étais sur la plage, où j'attendais depuis plusieurs heures le retour des macareux à leur terrier. La marée montait et j'ai réalisé qu'il y avait quelques individus qui se rapprochaient tout doucement de la berge sans trop s'en rendre compte. Je n'avais encore jamais eu l'occasion de prendre en photo des macareux dans l'eau, puisqu'ils y sont habituellement très farouches. Je me suis doucement retourné vers la mer, couché à plat ventre sur les galets, et j'ai attendu un peu qu'ils se rapprochent. C'est suite à cela que j'ai pu prendre cette image! Ne sont-ils pas mignons les deux ensembles!
Les Myes
Je me trouvais à l’embouchure du fleuve et de la rivière, dans l’attente de voir le soleil descendre derrière les montagnes. Du coin de l’œil, j’aperçois de petites éclaboussures tout en bas des roches, assez loin de moi. Je ne me pose pas trop de questions, pensant que des gammares s’excitaient dans la vase. Toujours concentré sur l’horizon, je voyais de plus en plus d’éclaboussures. En m’agenouillant dans la vase, à la vue des nombreux petits trous au sol, j’ai tout de suite compris. J’avais devant moi des centaines de Myes communes, des mollusques qui vivent dans une coquille, enterrés sous le fond marin, et qui filtrent l’eau pour s’alimenter à l’aide de leurs siphons. Habituellement, à marée basse, on aperçoit un jet par-ci par-là lorsque l’on marche près d’un trou. Un genre de réflex. Mais cette fois-là, c’était complètement différent. Le groupe de myes étaient en pleine séance d’alimentation alors qu’il ne restait qu’à peine quelques millimètres d’eau sur elles. Les jets disparaissaient aussi vite qu’ils apparaissaient et de manière complètement aléatoire.Ça été tout un défi. Le moment intéressant ne dur qu’une fraction de seconde.
Livre Estuaire - Au pays des baleines
Disponible sur ma boutique en ligne ici ou dans les boutiques de la région:
Escoumins : Le Kiboikoi (Café-bar-Culturel), Centre de découverte du milieu marin (Parc Canada)
Bergeronnes : La Baraque, Archéo-Topo, Cap-de-Bon-Désir (Parc Canada)
Tadoussac : Boutique du GREMM (centre d’interprétation des mammifères marins)
À travers mon oeil de photographe animalier, partez à la découverte des beautés fascinantes de l’estuaire du Saint-Laurent. L’estuaire, c’est un lieu de rencontre. D’abord de l’eau salée et de l’eau douce, mais aussi d’une myriade d’espèces animales et végétales qui profitent de cet écosystème si riche. Baleines, oiseaux, phoques et tant d’autres viennent avant tout pour profiter de la manne de nourriture importante.
Ce livre, c’est moi ! Vous y retrouverez tout ce qui me passionne réuni en un seul ouvrage : Science, technique photo, histoire et contemplation. Les textes côtoient de nombreuses images pleines pages dont certaines inédites.
Préface par Alexandre Shields - Journaliste spécialisé en environnement, Le Devoir
